lundi 7 juillet 2014

Un marquage

Je repense à ses fesses. Deux globes ronds, dorés, fermes et soyeux.
 
Elle m’en avait souvent vanté les mérites et j’avais souvent partagé avec certaines idées sur l’usage que je pourrais en faire. Dès le début de nos échanges elles étaient devenues comme un élément incontournable de ce premier moment où elle deviendrait mienne.

Il avait été question de brins de cuir trainant de façon lancinante sur elles, de stimulations appliquées du bout d’une cravache ou autres « délices » mais surtout de la façon dont je souhaitais imprimer ma marque en elle.

Il fallait en passer par là, par ce moment où il faudrait un peu forcer les choses et les chairs.

Après mûres réflexions j’avais arrêté mon choix sur cette envie. Sur ce moment où je me présenterais enfin derrière elle, non seulement pour la prendre mais surtout pour sceller cet accord entre nous.

Nous en étions donc là. Il n’était plus question de ce qui s’était passé avant ou se passerait après mais uniquement de ce moment précis.

Nous étions chacun à notre place. Elle était à genoux, épaules au sol, fesses offertes, jambes écartées et bras au-dessus de la tête. Ce n’étaient pas que ses fesses qui étaient offertes ni même son corps mais son être tout entier. Elle avait choisi ce se donner et ce moment était arrivé.

Je me rapprochais et son souffle s’accélérait. Le premier contact, quoiqu’attendu, fut comme une décharge électrique en elle, secouant son corps de soubresauts. Une décharge de stress autant que de fébrilité sans doute.

Elle savait que je la prendrai de cette façon, que je la marquerai en meurtrissant sa chair. En me sentant forcer ce passage qui pourtant est offert. Elle le veut, le désire et essaye de se détendre mais a mal. Sa chair se contracte et la blesse encore d’avantage au fur et à mesure que je progresse en elle. Je l'entends et le sens.

J’y suis tout à fait maintenant et ai imprimé cette première marque dans ses chairs. Je profite de l’instant et reste dans cette position afin qu’elle me sente bien.

Elle est dorénavant mienne.

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