jeudi 19 novembre 2015

Un truc de jeune ?

Une fin de matinée grise et pluvieuse sur une ligne aérienne du métro parisien. Un contexte particulier où on scrute et dévisage encore d’avantage les compagnons ponctuels de voyage. Et assis en face de moi, sur les strapontins, un couple de personnes âgées. En fait je voulais et devrais dire "vieux" si je précisais ma pensée. Du genre « petits vieux ». Ils sont encore complice, voire même amoureux. Elle remet tendrement sa veste en place et il s’assure qu’elle soit bien installée.

Et, sans crier gare, est venue se poser la question de la relation qui dure dans le temps. Plus particulièrement la durée de la relation BDSM.

On se représente toujours grâce notamment aux réseaux sociaux, des corps jeunes et fermes. Des cordes qui laissent des traces sur une cuisse fuselée, un bras musclé qui tient les instruments, des poses et scènes qui dénotent une bonne condition physique. L’actualité culturelle récente n’a-t-elle pas sublimée un milliardaire trentenaire et une jeune étudiante, malgré le remarquable « Youth » qui lui aussi traitait du désir…

Mais que se passe-t-il lorsque la relation perdure, que les années flétrissent les chairs et que l’arthrose rend délicate ou impossible la tenue de certaines postures ou positions ? Et cette question fugace eou amusante : le BDSM, un truc de jeune ?


Pour ceux qui se la posent, je ne saurais que conseiller les ouvrages et interviews de Jeanne de Berg…

vendredi 13 novembre 2015

Réflexions diverses... et variées !

« La reconnaissance en soi de désirs d’esclavage comme de domination peut prendre des années tant ces désirs se nichent jusque dans les plis et replis les plus intimes de la conscience »

« Un Maître qui ne se dévoile pas n’est pas un Maître »

« Les femmes qui militent pour être l’égale de l’homme manquent cruellement d’ambitions. »

« Il ou Elle a l’obligation de connaitre son esclave parfaitement, son histoire complète, sa personnalité, ses rêves, ses besoins, ses fantasmes, ses complexes, son intimité la plus profonde… C’est bien à cette condition que l’esclave se livre entièrement et peut se vivre possédée comme il ou elle en ressent le besoin et comme le Maître ou la Maîtresse l’exige.
Ceci ne se fait pas en une soirée »

"Ce n’est pas pour combler un manque de sexe ou satisfaire une libido très gourmande que l’on choisit d’endosser la responsabilité d’un ou d’une esclave.
Si ce manque il y a, c’est uniquement le manque de vivre tel que N/nous sommes.
Vivre ainsi est un choix déterminé par ce que l’on se sent être »

« Expliquer à son esclave que cela plait au Maître suffit à justifier les nombreux efforts qu’un tel dressage impose. »

Dresser un ou une esclave consentante, Erospower


“La miséricorde sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne ”
Pape François
Bulle d’indiction du jubilé de la miséricorde